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88% des 15-24 ans manquent de sommeil

Lit adolescent sommeil

Pour lutter contre les effets du manque de sommeil, la majorité (75%) consomme des excitants tels que la caféine (28%), la nicotine ou médicaments (11%)

© Getty

88% des jeunes de 15-24 ans sont en manque de sommeil et 38% dormiraient moins de 7 heures par nuit, révèle une enquête INSV/MGEN réalisée à l'occasion de la 18e Journée du Sommeil du 16 mars 2018.

42% des jeunes interrogés rencontrent des réveils nocturnes et évoquent des difficultés pour se rendormir. A la clé, fatigue (82%), manque d'attention (52%), irritabilité et nervosité (40%), somnolence (35%) et sentiment de tristesse (1 jeune sur 5) se font ressentir le lendemain.

Le manque de sport, l'hyperconnexion aux écrans (tablettes, smartphones, ordinateurs) le soir et le décalage des rythmes entre la semaine et le week-end seraient en cause de cette dette de sommeil, pointe du doigt l'étude qui a interrogé 1014 personnes âgées de 15 à 24 ans.

Comment améliorer la qualité de notre sommeil

Au lit à 23 h 20

«Les jeunes s'endorment en moyenne à 23 h 20 en semaine et à 0 h 49 le week-end», selon l'étude qui constate les effets néfastes des fameuses grasses matinées du week-end avec en moyenne un réveil de 2 h 40 plus tardif qu'en semaine.

Délétères quel que soit l’âge, les activités stimulantes le soir et l'exposition à la lumière bleue des écrans qui empêche l'endormissement sont plus problématiques chez les jeunes dont le cerveau est encore en développement et qui ont besoin de 8 heures de sommeil par nuit, rappellent les spécialistes de l'INVS dans un communiqué.

Dans les faits, 83% des jeunes vont se coucher pour consulter - via leur smartphone ou tablettes - les réseaux sociaux, Internet, ou s'adonnent à des jeux pendant 68 minutes avant l'extinction des feux (1 h 30 le week-end), selon l'étude.

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De moins en moins de sport

Par ailleurs, plus d'un jeune sur 3 ne feraient aucune activité physique, selon l'étude tandis que les spécialistes recommandent 30 minutes par jour la semaine et plus lors du temps libre.

Pour lutter contre les effets du manque de sommeil, la majorité (75%) consomme des excitants tels que la caféine (28%), la nicotine ou médicaments (11%). 29% déclarent faire au moins une sieste dans la semaine (2 en moyenne). 20% ont recours au sport et 12% évoquent la relaxation pour récupérer. Seuls 2% ont recours à des somnifères tandis que 12% optent pour le sexe.

Tester le before-work pour une rentrée énergique

A l'occasion de la 18e journée mondiale du sommeil le 16 mars, l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) dévoile sur son site une vidéo pour, entre autres, alerter les jeunes contre les usages des écrans le soir en les invitant à se déconnecter une heure avant le coucher.

Méthodologie:
L'enquête INSV/MGEN 2018 a été menée auprès de 1.014 personnes âgées de 15 à 24 ans, du 13 au 28 décembre 2017. Parmi eux, on trouve 48% de lycéens et étudiants, 9% en apprentissage, 28% ayant un emploi, 9% en recherche d'emploi et 6% dans une autre situation.

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